La bataille de Normandie a commencé le 6 juin 1944. Cependant, les événements célèbres de ce jour ne sont que le résultat d’une campagne d’une semaine qui a abouti non seulement à la libération de Paris, mais également ouvert la voie à la défaite de l’Allemagne nazie. Nous vous présentons à travers cet article trois faits intéressants sur cette histoire de la Normandie.

À la mi-juillet, il y avait un million de soldats alliés en Normandie

La bataille de Normandie, dont le nom de code est Opération Neptune, a commencé avec le débarquement du jour J. Dans la soirée du 6 juin, plus de 150 000 soldats alliés étaient arrivés en Normandie. À la mi-juillet, ce nombre dépassait le million. Les Alliés ne s’attendaient pas à ce que les Allemands défendent la Normandie et avaient supposé qu’ils se replieraient sur une ligne le long de la Seine. Au contraire, les Allemands se sont retranchés autour de la tête de pont alliée, utilisant à leur avantage le terrain bocager.

L’armée britannique manquait d’hommes

Il était vital pour le prestige britannique qu’elle puisse déployer une force de combat efficace aux côtés de ses alliés. Mais en 1944, bien que l’armée britannique puisse se vanter d’avoir une abondance de blindés et d’artillerie, on ne peut pas en dire autant des soldats. Le commandant allié, le maréchal Bernard Monty Montgomery, a reconnu cette lacune et, dans sa planification de la campagne de Normandie, a mis l’accent sur l’exploitation de la puissance de feu britannique et la préservation des effectifs. Néanmoins, les divisions britanniques ont beaucoup souffert en Normandie, perdant jusqu’aux trois quarts de leurs effectifs.

Un mois après le début de la campagne, quelqu’un a tenté de tuer Hitler

Le 20 juillet, l’officier allemand Claus von Stauffenberg a posé une bombe dans une salle de réunion du quartier général d’Hitler à l’est. L’explosion qui en résulta laissa le leader nazi bouleversé mais vivant. Plus de 7 000 collaborateurs présumés ont été arrêtés.

Sur le front, les réactions à la nouvelle de la tentative d’assassinat ont été mitigées. La plupart des soldats étaient trop préoccupés par le stress quotidien de la guerre pour y prêter attention. Parmi les officiers, certains étaient consternés par la nouvelle mais d’autres, qui espéraient une fin rapide de la guerre, étaient déçus qu’Hitler ait survécu.

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